Serge LHUTIN décédé le 12/09/2018 à l'âge de 91 ans et inhumé le 17/09/2018 au cimetière de l'ouest après une bénédiction à l'église Saint-Jean - Monplaisir - Angers.
Collection privée |
Rappel de son parcours
Accueil dans l'église par Norbert son fils :
Papa
est né le 10 août 1927, il venait d’avoir 91 ans.
Éliane
son épouse a été son plus grand soutien dans la vie.
Leurs
enfants Norbert et Chantal leur ont donné 6 petits enfants et 8
arrières petits enfants.
--*--
J’ai
choisi de passer en revue son parcours professionnel pour mieux le
décrire
--*--
Dans sa jeunesse
En
Juin 1939, après avoir suivi ses études primaires à l'école
Victor HUGO d'Angers, il obtient le certificat d'études primaires
élémentaires.
Il
était sportif (à 12 ans il obtient le brevet sportif populaire 1er
échelon)
De
13 à 17 ans il faisait partie de la JOC (Jeunesse Ouvrière
Chrétienne),
Il
s’est essayé au dessin et fait quelques tableaux
Il
a fait du théâtre, du sport, de l’aéromodélisme
De
23 ans à 25 ans, il a fait du Judo jusqu’à la ceinture bleue
Etc…
--*--
Il a eu 2 carrières professionnelles :
La
plus marquante a été sa carrière militaire de 1947 à 1969
22
ans dans l’armée de l’air
-
Passionné par les avions, déjà en 1944 il suit des cours par correspondance sur les avions pendant plus d'un an.
-
En octobre 1946, Il obtient son brevet de Pilote Planeur de type B
-
En février 1949, il obtient son brevet de Pilote Planeur de type C
Il aurait souhaité être pilote, mais il y avait trop de pilotes d’après guerre. Alors, il poursuit sa formation de mécanicien avion à Rochefort (Charente-Maritime)
--*--
Je
ne vais pas évoquer toutes les étapes de sa vie militaire, mais
seulement quelques faits marquants :
De
1950 à 1952, il était Sergent à la Base
aérienne 160 Dakar-Ouakam au Sénégal
D’Avril
1960 à mai 1961, il était Adjudant à la Base aérienne 140 Blida
en Algérie pour participer aux opérations de sécurité et de
maintien de l'ordre en Afrique du Nord où il a failli se faire tuer
plusieurs fois.
De
1963 à 1964, il était Adjudant-chef à la Base aérienne 168
Bouaké en Côte d’ivoire.
De 1965 à 1966, il était Adjudant-chef à la Base aérienne 160 Dakar-Ouakam au Sénégal
En mai 1969, il reçoit le témoignage de reconnaissance de la nation pour avoir participé aux opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord et il prend sa retraite militaire.
--*--
Il
a aussi eu une carrière dans le civil pendant 23
ans:
En
1942, Il fait sa demande pour entrer dans la Marine à Toulon. Elle
est annulée à cause du sabordage de la base.
Il entre alors comme employé à la compagnie d’assurances
l’Urbaine et la Seine à Angers.
De
1942 à1943, il sera peintre en bâtiment, il avait 15 ans
En
juillet 1944, Il obtient le certificat d'aptitude professionnelle de
commis de banque
De
1944 à 1947, il sera employé de Banque à la banque BNCI (Banque
nationale pour le commerce et l'industrie) rue Saint Lazare, il avait
17ans
De
1969 à 1987, il a apporté son expérience d’organisation et
mécanicien dans l’entreprise LEBRETON de ses beaux-frères.
--*--
Depuis
1987, il profite
de sa retraite : 31 ans.
--*--
Pour finir cette biographie, je reprendrai les phrases de témoignage de satisfaction de ses chefs à l’armée qui résument l’homme dans la vie :
« Sous-officier mécanicien de valeur, technicien de premier ordre qui ne cesse de se manifester par son dynamisme et la conscience remarquable qu’il apporte à toutes choses…
s’est
imposé à tous par ses connaissances et son expérience. A toujours
obtenu de son service le rendement optimum grâce à son sens de
l’organisation et son autorité…
Mérite
de voir ses brillantes qualités militaires et professionnelles
citées en exemple. »
--*--
--*--
Et
pour compléter ce portrait, je t’écris cette dernière lettre :
Papa,
Tu
es parti découvrir d'autres mondes avant nous.
Tu
as résisté pour rester avec nous.
En
chef de famille, tu souhaitais par ta présence garantir l'unité et
l'harmonie de tous.
Et
par dessus tout tu voulais continuer de protéger Maman.
Avant
de partir, tu nous as demandé de continuer de bien nous entendre. Tu
nous as demandé de prendre soin de Maman.
Mais,
fatigué tu es parti quand même,
parti
pour de bon,
sans
faire comme dans ton histoire drôle, ton copain Gustave :
ton
manteau n'est pas resté coincé dans la porte.
Nous
te souhaitons un bon voyage.
Tu
resteras présent à jamais dans nos cœurs :
NOUS T'AIMONS.
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